Les marches populaires de vendredi sont à leur 34ème édition depuis le 22 février 2019. Ce vendredi de contestation intervient après la tentative d’empêcher la marche des étudiants mardi dernier, ce qui a laissé planer un climat tendu sur cette énième marche de contestation contre le système.
En effet, à Alger comme d’autres wilayas du pays la mobilisation était au rendez-vous. Des dizaines de milliers de manifestants sont sortis à Alger pour revendiquer le départ du système, la libération des détenus et s’opposer aux élections présidentielles de décembre prochain. Ce vendredi 34 a été marqué également par le rejet du projet de loi de finance de 2020 préparé par le gouvernement Bedoui que les manifestants réclament le départ depuis plus de six mois, ainsi qu’une forte opposition à la nouvelle loi sur les hydrocarbures que le Hirak considère comme une loi pour acheter le silence des occidentaux concernant les événements qui se déroulent en Algérie.
« Dimanche au parlement », « loi des hydrocarbures à la poubelle », scandent notamment les manifestants pour afficher leur rejet de ce nouveau texte « compromettant pour l’avenir d’un pays fortement dépendant des hydrocarbures ».
A noter que lors de ce vendredi à Alger, aucune arrestation n’a été signalée. Généralement, la matinée de ces derniers vendredis les services de sécurité procèdent à l’arrestation des manifestants, ce qui n’a pas été le cas ce vendredi, a-t-on constaté sur place.
Alger
Tizi Ouzou
Bordj Bou Arreridj
Constantine
Oran