TIZI-OUZOU – Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Hakim Belahcel, a réaffirmé, vendredi à Tizi-Ouzou, l’attachement de son parti à un « dialogue serein et inclusif » pour résoudre la crise politique.
« Nous réaffirmons notre attachement à un dialogue serein, global et inclusif comme moyen transparent et démocratique pour mettre fin à la crise politique », a déclaré M. Belahcel, lors d’un meeting populaire pour célébrer le 56eme anniversaire de la création du FFS, à la placette du musée en présence d’une foule importante de militants.
En outre, il a exprimé l’engagement de son parti « afin de trouver une issue » à cette crise politique, en rappelant les précédentes initiatives entreprises par le FFS, à l’instar de l’alternative du pôle démocratique.
Abordant le mouvement populaire enclenché le 22 février dernier à travers le territoire national, M. Belahcel a observé que le peuple algérien « se bat d’une manière pacifique, solidaire et unitaire, pour jeter les bases d’une République démocratique(…).
De sont côté, le coordinateur de l’Instance présidentielle du FFS, Ali Laskri, a expliqué, que « la démocratie et l’Etat de droit ne peuvent pas résulter automatiquement d’une élection ».
Selon lui, Le FFS préconise la tenue d’une conférence nationale « pour amorcer un dialogue inclusif avec la participation de tous les acteurs politiques et la société civile. Les participants a ce dialogue définiront la feuille de route et conviendront des voies et moyens de réalisation d’une transition démocratique, en écho aux revendications du mouvement citoyen ».
Il a relevé qu’un « changement démocratique du système, préservera le pays des menaces contre sa stabilité, son unité et sa souveraineté ».
Ce meeting a été précédé par un recueillement à la mémoire des militants du FFS morts en 1963 au cimetière de M’douha, et d’une marche du siège de la fédération au centre ville vers le lieu du meeting.