Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a refusé de répondre à Amara Benyounès qui a accusé l’ex-parti unique, le RND et bien d’autres partis de « forcer la main à Bouteflika » pour qu’il brigue un 5e mandat.
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« Notre éducation et notre culture au FLN et avant au PPA dont j’étais adhérent, (font que) je ne lui réponds pas », a-t-il réagit, ce dimanche 5 août, lors d’un point de presse commun animé avec Belkacem Sahli, SG de l’ANR qu’il a reçu au siège du FLN.
Ould Abbès interrogé sur les accusations du président du MPA, s’est dit concentré sur « le plan et le programme qu’on partage avec nos frères, pour l’avenir ». « Si on perd notre temps à répondre à tel ou untel, ça devient un débat de vielles », a ironisé le SG du FLN, soutenant que Benyounès « est libre de dire ce qu’il veut » et que cela « ne nous concerne pas ».
L’ancien ministre du commerce est-il lâché par le cercle présidentiel ? Les propos d’Ould Abbès aujourd’hui en disent beaucoup. Le suspens entretenu jusque-là par le MPA concernant le soutien à Bouteflika est, semble-t-il, mal vu.
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Certes, « le dernier mot revient au Président », comme l’a rappelé Ould Abbès. Mais, « nous devons être prêts et c’est pourquoi nous travaillons à l’avance avec le RND, TAJ, ANR, El Karama et l’UGTA », a enfin insisté le SG du FLN qui a soigneusement ignoré le MPA considéré pourtant parmi les fidèles soutiens de l’actuel chef de l’Etat.